Bernhard CELLA Incubation douce
Du samedi 10 décembre 2005 au 7 janvier 2006
Vernissage le samedi 10 décembre 2005 de 18h à 21h00
Incubation douce , 2005
Incubation douce
1/ Un lit superposé sans fin, un livre d’hôtes pour Paris
et une photo au mur.
Un lit superposé sans fin à la manière de lits à une
place empilés.
L’échelle est réduite à la taille d’un enfant
L’équipement est identique
Les matelas et édredons sont en coton blanc
Le drap de lit français est fixé à une couverture en laine
grise par des bagues à la tête et au pied du lit.
La tête est toujours à droite, le pied du lit est toujours à gauche
Les lits viennent juste d’être faits
Dormir à des niveaux différents.
On partage l’air, les odeurs et la température
Dans le prolongement de la fuite de lit un accroche-regard au mur.
Une photo de la taille d’un homme, de la largeur d’un matelas.
Le sujet, un immeuble.
La structure de la façade, simple et moderne.
L’architecture s’avére être un hôtel, les habitants
des hôtes.
Un minimum de confort contre les exigences de la ville.
Entre le lit et la photo il y a une petite table.
Sur celle-ci un livre.
L’imprimé sur la reliure trahit le nom de l’hôtel.
Hôtel Regard du Nord – Hôtel international sans chambre,
Chambre nº 6.
Imprimé sur la reliure, le titre de l’ exposition : »Incubation
douce »
Que couve Paris ? Qu’est-ce-qui a été porté dans
la ville ?
Qui se fait habitant ?
Á l’ intérieur du livre d’hôtes vous trouvez
des questions à propos de l’arrivée, du séjour,
de la durée.
Quelles pièces sont occupées ?
Habiter en soi est la fabrication de ses bocaux,
l'enfilade de ce mode de vie morcelé.dans.
Les murs sont d’une teinte légèrement grise.
La lumière au plafond éclaire fortement.
Le sol de la chambre est comme il est.
Bernhard Cella