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    • Purely Diagrammatic — Other Visible Things on Paper not Necessarily Meant to Be Viewed as Dance Scores.
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    • Ludovic Burel


      Purely Diagrammatic — Other Visible Things on Paper not Necessarily Meant to Be Viewed as Dance Scores.

      Avec Purely Diagrammatic…, Ludovic Burel a souhaité réactiver, en le déplaçant, le projet de 1966 de l’artiste américain Mel Bochner intitulé Working Drawings and Other Visible Things on Paper not Necessarily Meant To Be Viewed as Art. Elaboré dans le contexte (désargenté) de la School of Visual Arts de New York entre le 2 et le 23 décembre 1966, Working Drawings… passe pour être la première exposition d’’art conceptuel. C’est l’une des premières fois qu’en lieu et place d’œuvres d’art, un commissaire d’exposition, en l’occurrence l’artiste et critique d’art Mel Bochner, fait le choix explicite de mettre en avant le processus de travail en exposant des « dessins préparatoires et d’autres choses visibles sur papier pas forcément censés être regardés comme de l’art ».

      Dans l’actualisation que Ludovic Burel en propose, à la mention « art » figurant dans le titre se substitue celle de « partitions de danse » (Dance Scores).

      Dans un premier temps, avec le soutien de la MC2 et de l’Ecole supérieure d’art de Grenoble, l’auteur a réalisé cette édition légère sur le modèle du catalogue de Mel Bochner, édité en 1997 par le Cabinet des estampes du Musée d’art et d’histoire de Genève, en proposant à des chorégraphes (Antonia Baehr, Marco Berretini, Myriam Gourfink, Xavier Le Roy, Eszter Salamon) et à d’autres contributeurs (Philippe Artières, Antoinette Ohannessian, Noëlle Pujol, etc.) de lui soumettre des documents ; documents que, dans un second temps, il a donné à jouer en guise de partition à la fois aux étudiants du module « it (images/texte) » qu’il anime avec Emmanuel Hermange, critique d’art enseignant à l’Ecole d’art de Grenoble, ainsi qu’aux danseurs et chorégraphes professionnels du festival C’est pas de la danse ! qui ont participé à l’atelier qu’il a animé au Magasin du 8 au 10 février 2011.??Avec les contributions de Aaton, Louis Althusser, Philippe Artières, Antonia Baehr, Marco Berrettini, Alphonse Bertillon, Jacques Bertin, Ludovic Burel, Myriam Gourfink, Ernst Haeckel, Jacques Lacan, Alexandre Lacassagne, Xavier Le Roy, Hans-Rudolf Lutz, Antoinette Ohannessian, Noëlle Pujol, François Quesnay, Eszter Salamon, Joseph Vimont.

      L’ouvrage contient un entretien par email entre Katia Schneller, historienne de l’art, et Ludovic Burel, artiste.

      Une publication réalisée à l’occasion de Purely Diagrammatic, un projet de performance de Ludovic Burel organisé au MAGASIN, Centre national d’art contemporain, du 8 au 10 février 2011.

      Avec le soutien de l’École supérieure d’art et la Maison de la culture (MC2) de Grenoble.

      « Le propos est ici celui de la réactivation et de l’actualisation du projet de Mel Bochner, Working Drawings and other Visible Things on Paper not Necessarily Meant to Be Viewed as Art (1966), considéré comme la première exposition d’art conceptuel. Ludovic Burel, dans son dispositif de performance, substitue au mot ‘art’ celui de ‘partitions de danse’. Loin des partitions traditionnelles de notation en danse, il a entre autres fait appel aux chorégraphes Xavier Le Roy, Myriam Gourfink, Eszter Salamon, Marco Berretini ou Antonia Baehr pour que chacun propose des documents iconographiques et textuels supports de danses en devenir », Claude Massu,
      in Critique d’art, automne 2011, p. 80.

      2011
      Villeurbanne
      21 x 29,7 cm
      200 p.
      Broché
      Design : Thomas Berthou & Sara Dabbagh.


      15 €

      Lobster

      Après le succès de Page Sucker n° 1 — Skull (épuisé), Page Sucker reparaît sous la forme d’une brochure de 32 pages, au format magazine, contenant chacune 16 images collectées sur Internet via un mot clé unique. Le choix du mot clé détermine, faut-il le préciser, le « look and feel » de chaque numéro en matière de trame, de couleur, de papier, etc. Par ailleurs, le lancement de chaque numéro aura dorénavant un caractère événementiel. C’est, en l’occurrence, à l’occasion de l’exposition Portes qui s’est tenue en mai 2007 au Oui, Centre d’art contemporain de Grenoble, qu’est paru ce quatrième numéro de Page Sucker — Lobster. Qu’il s’agisse de Fist (poing) qu’on agite en le tenant en l’air de façon menaçante (comme une arme) ou simplement deLobster (homard) qu’on agite en l’élevant pour attirer l’attention (sur sa prise), il est mêmement question ici d’un certain goût de la conquête (le conquérant étant, étymologiquement, celui qui « cherche à prendre »). Conquête qu’expriment à eux seuls les deux sens du mot « poigne » : au propre, quand poigne renvoie à la force du poing, de la main qui empoigne et tient, et, au figuré, dans « avoir de la poigne », qui signifie l’énergie, la fermeté (supposément) requise pour commander et punir. Une même histoire de pogne (voire de pognon), en définitive…

      2009
      Villeurbanne
      20 x 30 cm
      32 p.
      Agrafé
      16 photographies noir et blanc.
      Design : Regular.


      6 €

      Another Picture of Me as Dracula

      « Me ». Les deux lettres « m » et « e » qui composent le mot anglais « me » / « moi » introduites dans un moteur de recherche d’images vont générer en seulement 0,11 seconde un lot de 2 390 000 portraits d’internautes. Plus de deux millions d’images que des internautes auront prises d’eux-mêmes ou fait prendre par un tiers ; puis pris soin de signer « moi ». Images qu’ils auront inscrites dans des « pages d’accueil » ; « home pages » elles-mêmes

      « hébergées » sur des serveurs Web disposés aux quatre coins du monde. Cette base de données de portraits photographiques déposés par les internautes sur des serveurs Web et nommés par leurs soins
      « moi_quelque_chose » (« me with a real gun », « me relaxing in hotel bed in Marrakech », « me jumping », « me drunk », etc.) touche à la question de la représentation de soi aujourd’hui. A l’examen des images recueillies, on s’aperçoit que cette représentation se traduit le plus souvent par la valorisation de soi et comporte généralement un caractère performatif lié au divertissement spectacles, sports, voyages, etc.). C’est pourquoi le livre d’images Another picture of me as Dracula a pu constituer dans un second temps la photo-partition d’une performance qui, comme dans le phénomène des « personnalités multiples » très en vogue aujourd’hui en Amérique du Nord, s’apparente à « une suite habile de parades variées de type hystérique ». Clément Rosset, Loin de moi. Étude sur l’identité, Minuit, 1999, p. 76.

      « Avec Another picture of me as Dracula, interprété par Isabelle Prim, Ludovic Burel choisit de se réapproprier des “images de soi” de sujets anonymes trouvées sur internet pour constituer un vocabulaire et un inventaire de postures qui serviront à l’écriture de partitions à venir. Ce langage readymade représente un répertoire de gestes à réinterpréter, pour une exécution déléguée, à partir de la modélisation de l’interprétation d’un rôle, d’une image de soi et des autres. » Pascale Cassagnau, Art press n° 331, février 2007, p. 58-59.

      Ludovic Burel est artiste et enseignant, il vit et travaille à Grenoble. De 2000 à 2005, il a assuré la codirection artistique de la revue de culture politiqueMultitudes. Il a cofondé la revue Page Sucker en 2003 ; les éditions it: en 2006. Il a coorganisé au Magasin, Centre national d’art contemporain de Grenoble, une série d’événements liés à la pratique du son, de la vidéo et de la performance : bug’nmix en 2002 ; borderphonics en 2003 ; Ressources en 2005 et eXecute en 2006. En 2007, il a réalisé, en collaboration avec Noëlle Pujol, un film documentaire intitulé Rien n’a été fait (présenté en novembre de cette même année par les Cahiers du cinéma à Cinéma en numérique, au MK2 bibliothèque-Paris, ainsi qu’à Entrevue, Festival international du film
      de Belfort).

      2007
      14,8 x 21 cm
      288 p.
      Broché
      280 photographies noir et blanc.
      Design : Regular & Matthieu Mermillon.


      15 €