Théo Casciani

Théo Casciani
Né en 1995 à Paris, vit et travaille à Marseille
Théo Casciani est auteur. Après avoir étudié à SciencesPo., il a rejoint l’atelier des écritures contemporaines de La Cambre, à Bruxelles, où il intervient désormais. Rétine, son premier roman, est paru aux Éditions P.O.L en 2019. Ses textes ont été présentés par AOC (FR), Possession Immédiate (FR), Peinture Fraîche (BE), Actoral (FR), Cosa Mentale (FR), Frac PACA (FR), SISSI club (FR), Sabir (BE), Forum (JP), Les Laboratoires d’Aubervilliers (FR), LFW (UK), le Centre Wallonie-Bruxelles (FR), Poursuite (FR), Klima (FR), le Fresnoy (FR), la Fondation Ricard (FR), le Kyoto Art Center (JP), la galerie Chantal Crousel (FR), Revue (FR), Mouvement (FR), le cipM (FR), Chaillot-Théâtre National de la Danse (FR), Hotel Experimenta (FR), Le Lac (BE), la Villa Gillet (FR) ou encore le Centre Pompidou (FR). Certains de ces travaux ont été traduits dans plusieurs langues et ont récemment donné lieu au séminaire SPECULOR organisé entre l’ENSAV-La Cambre et l’Université Libre de Bruxelles. Il écrit actuellement un roman d’amour à paraître en 2023.

« Dans ses textes, quelle qu’en soit la forme, Théo Casciani emploie la description comme une arme de fiction pour ébaucher des contre-modèles. Les tableaux spéculatifs et ambiants qu’il compose semblent vivre de manière autonome, étirent le temps et baignent dans une esthétique étrange et particulière, ultra-contemporaine et souvent plus qu’humaine ; ils créent du trouble et un manque qu’il revient à chacun.e d’investir. Sans se résoudre à un sujet, Théo Casciani choisit d’exposer plutôt que de dire. Il explore et associe des tendances politiques, médiatiques, économiques ou culturelles mises en réseau pour saisir ce qu’il reste de doutes et d’émotions sous le virtuel. Pulsions, obsessions et désirs, faiblesses, écrans ou vertiges ; tout est ruiné, épuisé ou mystifié pour en isoler la matière première, la grâce. Après la parution de Rétine en 2019 aux éditions P.O.L, il écrit actuellement un roman en forme de cosmogonie. »