En 2011, Céline Duval découvre, au Musée national d’art moderne Centre Pompidou, les photographies familiales de Vassily Kandinsky, léguées en 1981 par la veuve du peintre, Nina. Elle imagine à partir de ces archives photographiques une version toute personnelle de Point et ligne sur plan, l’ouvrage théorique du peintre qu’elle préfère. Céline Duval organise un flux d’analogies formelles, du tableau à la photographie, de la vie sociale à la vision intérieure. L’équilibre d’une composition abstraite se lit à l’aune d’un regard amoureux, dans l’élan d’une robe au vent, la verticalité d’un pin maritime ou le vacillement d’une trajectoire dans la dune.
Coeur, point et ligne sur plan