Los Angeles 2031. Tokyo 2031. Genève 2031. À quoi pourrait bien ressembler notre monde dans une vingtaine d’années et surtout quels types de visions la notion de futur proche peut-elle engendrer ? La majorité des artistes qui participent à 2031 ont élaboré une réponse originale à cette question, alors qu’un certain nombre de contributions ont été choisies en raison de leur résonance évidente avec la thématique. Le futur a une longue histoire et celle qui se dessine dans 2031 relève d’une géographie mentale tributaire tout autant du souvenir des milliers de représentations élaborées par la science-fiction au long du 20ème siècle que des flux d’images et de données sur notre avenir générées en continu par les médias et les experts en tout genre. Ainsi, la science-fiction des années 50, amatrice de visions utopiques métallisées et confiante dans les fruits du progrès, côtoie les visions dystopiques de la SF des années 70, avec ses sociétés post-nucléaires en miettes et sa méfiance paranoïaque de la technologie. Les romans de J. G. Ballard des années 60 décrivant des désastres écologiques visuellement somptueux font écho aux prévisions plus ou moins catastrophistes des climatologues.
Cet ouvrage a été conçu par l’atelier d’édition dirigé par Didier Rittener et Benjamin Stroun dans le cadre du pôle peinture-dessin de la Head – Genève au cours de l’année 2007-2008.
Avec Fabrice Stroun, Fabienne Radi, Carla Demierre, Beat Lippert, Pierre Vadi, Vidya Gastaldon, Josse Bailly, Jean-Philippe Volonter, Andreas Dobler, Keiko Machida, Alan Bogana, Lorenza Antognini, Estelle Ferreira, Hayane Kam Nakache, Ferran Sanchez Castillo, Henry Deletra, Gabriele Carrozzini, Caroline Tschumi, Claudia & Julia Müller, Adrien Chevalley, Tilo Steireif, Mara Krastina, Philippe Rahm, Damien Navarro, Vincent Kohler, Genêt Mayor, Sophie Alphonso, Karen Alphonso, Didier Rittener, Marta Riniker-Radich, Valentina Pini, Emilie Ding, Nicolas Geiser, Michel Grillet, Mathis Gasser et Hervé Laurent.