Deux ans après le début de la guerre en Irak, Gerhard Richter publie War Cut, oeuvre ouverte où l’artiste confronte son langage au chaos de la guerre. Le grand peintre allemand y confronte deux « visions » des événements : des articles de presse d’un coté, publiés pendant les deux premiers jours du conflit en Irak. Et de l’autre des images. Un reportage de guerre ? Pas du tout : 216 photographies d’une seule et meme peinture abstraite. En gros plan ou en flou, l’artiste variant sans cesse la focale et son point de vue sur les coulées ou les trames épaisses de sa peinture verte, jaune, rouge, orange.
War cut