Daniel Buren

Ce dernier numéro de la revue (U)L.S est le seul de la série à utiliser la couleur. Daniel Buren y alterne des pages en noir et blanc et en couleur, des vues d’expositions et des groupes de lettres formant, à terme, l’expression : PHO-TOS-SOU-VE-NIRS.

Les cabanes éclatées font partie d’un type de réalisation que Buren entreprend régulièrement, tout en traitant spécifiquement les formes, les matières et les couleurs. La Cabane n°0, première du genre, a été réalisée en 1975 à partir de l’ancien Musée de Mönchengladbach et a été exposée dans le nouveau Musée pour son ouverture en 1982. La Cabane n°1 a été présentée en 1984 dans la Galerie Konrad Fischer à Düsseldorf. L’explication de la structure de ces cabanes éclatées est proposée par l’artiste lui-même : « Le principe de ces travaux (…) est la création d’une dépendance entre l’oeuvre appelée cabane et l’espace dans lequel elle est exposée. Les deux composantes se veulent inséparables. Les parties réservées dans les cloisons sont projetées sur la première surface disponible (mur, fenêtre, porte, etc …) parallèlement à leurs emplacements d’origine créant ainsi à chaque fois un espace dans l’espace, les deux s’infiltrant l’un par l’autre aussi bien par l’intérieur que par l’extérieur. »

Les images choisies par Bernard Baissait parmi les milliers de photographies rapportées du Japon par Daniel Buren, constituent un parcours fragmentaire du pays, au travers de ses multiples visages et des travaux de Daniel Buren, pour certains, aujourd’hui, détruits. Offset couleur.

Dieses Buch dokumentiert alle Arbeiten von Buren, in denen Spiegel, Glas und andere transparente Materialien eine Rolle spielen, und seine Installation in der Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen.

« La décision d’exposer, de montrer notre travail ensemble, vient de nous et de nous seuls. Elle est prise à nos risques et périls. Nous avons décidé d’essayer de faire quelque chose dans le même moment, dans le même espace, et avons cherché un lieu susceptible de convenir à une telle démarche. » Daniel Buren
Ce livre a été produit par Art Edition à l’occasion de l’exposition Daniel Buren – Michel Parmentier, organisée par la Société des Expositions du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, du 7 juin au 20 juillet 1991.

Catalogue de l’exposition présentée à la 42° biennale de Venise, pavillon français des Giardini, qui valut à Buren le Lion d’or pour le plus beau pavillon en 1986

Ponctuations : c’est le nom que l’artiste Daniel Buren a donné à son travail sur la statuaire à Lyon. Ce travail est avant tout un guide des statues ou sculptures érigées à travers la ville, répertoriées pour la première fois : une découverte donc à partir de laquelle un certain nombre de constatations s’imposent, sur leur emplacement, leur iconographie, leur âge. Ce qui conduit alors au travail artistique proprement dit de Buren : à travers le geste symbolique qui consiste à ponctuer chaque sculpture d’une bande rayée rouge et blanche cerclant son socle, c’est la réinaugurer, la redonner à voir avec un œil et un esprit critiques de l’époque, mais c’est également ouvrir le débat sur la place de l’art dans notre société et d’abord peut-être poser la question de ce qu’est l’art.

Plaquette constituée de 3 parties : – Berlin : 1 photo/souvenir en noir et blanc documentant une régate sur le Wannsee pour laquelle l’artiste avait conçu les voiles des bateaux, 2 photos/souvenirs en noir et blanc montrant leur installation à l’Akademie der Künste de Berlin, – Genève : 2 photos/souvenirs de la régate sur le lac de Genève au débarcadaire des Eaux-Vives et 2 photos/souvenirs de l’accrochage des toiles au Musée d’art et d’histoire de Genève, – Lucerne : 4 photos/souvenirs en couleur de la régate sur le lac Vierwaldstättersee et 2 photos/souvenirs au Kunstmuseum de Lucerne.

Réalisé à l’occasion de l’exposition éponyme au musée d’art de Lucerne. Texte en allemand.

Ensemble de 7 cartes postales d’après une série de travaux effectués par Daniel Buren à Halifax en avril 1973.

« Le texte qui suit, écrit grâce à la pratique d’un travail spécifique exclusivement A VOIR, n’est que la démonstration, présentation de ce travail et non théorie de ce travail.
Ce texte peut être considéré à la rigueur comme illustration du travail en question.
Il est dicté par cette proposition et non l’image abstraite et purifiée d’un quelconque futur.
Il est sans doute didactique. »
Daniel Buren (introduction)