Cette édition de ritoque est un projet d’architecture expérimentale, née de la rencontre entre l’architecte chilien Alberto Cruz et le poète argentin Godofredo Iommi en 1970. En perpétuelle construction, sur un terrain sableux jugé « inconstructible », « la ville ouverte » est un laboratoire privilégié pour les étudiants de l’école d’architecture et de design de l’université catholique de Valparaiso au Chili. Chaque année, ils s’y réunissent autour d’un projet commun pour le bâtir eux-même.

Jeanne est Jeanne est Jeanne
Jeanne est une femme est une épouse est une mère et aussi une bourgeoise. Jeanne est une créatrice. Avec ses mains ses aiguilles son fil elle coud des costumes, pour les autres, pour elle, pour le théâtre, pour jouer. Jeanne possède aussi un appareil photo. Un appareil photo contre l’ennui, comme lien social, comme lien à soi. Comme outil d’émancipation ? Jeanne en tout cas (se) met en scène.

(…)

Et les photographies, pour longtemps, ne sortent pas de l’album familial. Jusqu’à ce que documentation céline duval rencontre les images de Jeanne grâce à sa fille Madeleine Rigaud. Il s’agira d’éditer l’album en le dépouillant de sa nostalgie, d’agrandir les tirages d’époque, minuscules. Si la main des couturières revient dans la reliure cousue main, la séquentialité choisie élargit la portée de ces moments de vie : il s’agira de publier le constat de cette nécessité créatrice qui est peut-être, aussi, une création de soi. De fait, s’insère entre les pages un texte de clmd : une autre identité y cherche son aplomb, un corps est sexué qui s’érige des chiffons et des artifices, une autre identité cherche à s’y dégenrer.

(Clotilde Dechamps)

Au cours de la guerre de 1914 -1918

un soldat photographie

ses compagnons

dans / hors les tranchées

avant / après la bataille.

Nous avons confronté

certaines de ces images

à d’autres photographies

d’amateurs en temps de paix.

Les images dialoguent,

s’interpellent, se répondent.

Les destins se croisent.

La paix est fragile.

(Serge Elleinstein)

En 2011, Céline Duval découvre, au Musée national d’art moderne Centre Pompidou, les photographies familiales de Vassily Kandinsky, léguées en 1981 par la veuve du peintre, Nina. Elle imagine à partir de ces archives photographiques une version toute personnelle de Point et ligne sur plan, l’ouvrage théorique du peintre qu’elle préfère. Céline Duval organise un flux d’analogies formelles, du tableau à la photographie, de la vie sociale à la vision intérieure. L’équilibre d’une composition abstraite se lit à l’aune d’un regard amoureux, dans l’élan d’une robe au vent, la verticalité d’un pin maritime ou le vacillement d’une trajectoire dans la dune.

l’Eau Vive  a été réalisé lors d’un workshop mené par documentation céline duval avec  les Amis de Micro Onde en juillet 2013. Les Amis de Micro Onde ont travaillé à partir d’une sélection de leurs photographies de voyages et d’albums de famille. Ces images mises en page et ordonnées de façon à raconter une histoire évoquent le temps libre avec beaucoup de poésie.

Collection d’images liées aux loisirs et autres activités sportives. Sport de vie a été publié dans un premier temps par (un)limited store edition, dans le uls pocket n°1, en 2008.

Pierre-Olivier Arnaud
François Aubart
Sébastien Pluot
Mark Geffriaud
The Infinite Library
documentation céline duval
Aurélien Froment

Le livre Cf. fait suite à l’exposition éponyme organisée par François Aubart à la Galerie Art et Essai de l’Université Rennes 2 (7 janvier – 12 février 2010), présentant des oeuvres de Pierre-Olivier Arnaud, la documentation céline duval, Aurélien Froment, Mark Geffriaud et The Infinite Library. Plus qu’il ne documente la manifestation, il en poursuit les réflexions par son contenu critique et théorique, tout autant qu’il en rejoue les problématiques par la reprise de la maquette d’un manuel d’imprimerie des années 1960, protocole graphique que Charles Mazé et Coline Sunier ont mis en place pour la revue 2.0.1. En écho à l’exposition qui présentait des pratiques engageant des modalités classificatoires mouvantes, son catalogue se présente comme un espace à agencer par la manipulation d’éléments non identifiables et dont la localisation reste fluctuante. Un certain nombre des images qui l’illustrent, oeuvres imprimées produites pour l’occasion, sont ainsi privées de classification, toutes mélangées dans une pochette glissée à part dans le volume. Un nombre équivalent de cadres vides est destiné à les accueillir : un travail d’indexation à réaliser par le lecteur… Textes de François Aubart (commissaire) et Sébastien Pluot. Contributions artistiques de Pierre-Olivier Arnaud, documentation céline duval, Aurélien Froment, Mark Geffriaud, The Infinite Library.

Conception graphique : Charles Mazé et Coline Sunier (cataloged.cc)

Cette boite contient les 30 derniers numéros de la revue en 4 images et l’index des revues.
Céline Duval constitue depuis de nombreuses années un fond iconographique composé de photographies : les siennes mais aussi des clichés amateurs, des cartes postales, des images découpées, etc. Penser, classer, ordonner, remettre en circulation ces images à travers toute sorte d’imprimés en s’attachant à la fois aux stéréotypes ou aux standards que ces photographies véhiculent et à la possibilité d’une écriture par le montage d’images. Entre 2001 et 2009 cette démarche a notamment donné lieu à l’édition de la Revue en 4 images.

5 photographies en noir et blanc et un dessin de Nicolas Fructus reproduits sur une feuille en offset, pliée dans une enveloppe. Format ouvert : 49 x 68 cm

5 photographies en noir et blanc et un dessin de Nicolas Fructus reproduits sur une feuille en offset, pliée dans une enveloppe. Format ouvert : 49 x 68 cm

Les 24 pages intérieure de cette publication ont été réalisée dans le cadre du 1% de la réhabilitation de la médiathèque Jean-Louis Curtis à Ortez. L'oeuvre était composée de 24 affiches, présentées au cours des 4 saisons. Chaque saison était orchestrée en 3 temps : le repos, le travail, le divertissement. Chaque temps était déployé en deux affiches dos à dos : une photographie plein format et un pêle-mêle. Le livre reprend ces 24 affiches, imprimées en n&b, chaque temps étant déployé ici sur une page recto-verso : pleine page / pêle-mêle. 

le marabout douchynois est le fruit des rencontres « albums de familles » entre la documentation céline duval et les habitants de la ville de Douchy-les-Mines lors d’une résidence en avril 2008.
Une dizaine d’habitants se sont associés à ce projet en montrant leurs photographies amateurs et leurs albums de famille à l’artiste. Une sélection réalisée par l’artiste constitue ce cahier d’images qui relate la vie à Douchy-les-Mines, mais aussi les voyages de ses habitants. Quelques images historiques évoquent la libération du Nord – Pas-de-Calais à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. le marabout douchynois est un récit d’images qui prend une forme narrative.

Collection d’images n&b de postures en équilibre sur un pied.

Céline Duval associe ici des photographies amateurs récupérées (page de droite) à des vues de l’exposition Das kinderzimmer de Hans-Peter Feldmann (page de gauche). Ainsi, se tisse une correspondance visuelle ou thématique entre les images d’enfants et les réalisations de Feldmann. Malgré le couplage d’une tranche de vie de l’enfant à une œuvre d’art : Tous ne deviendront pas artiste.

Collection d’images n&b de personnes levant leurs verres pour trinquer.

Réalisé avec Serge Elleinstein.
Règle du jeu : « choisir un dimanche après-midi pluvieux, plutôt froid car ce jeu ne peut se dérouler en extérieur (…) rassembler un nombre indéterminé, mais suffisant, de magazines divers, variés et rempli d’images à tendance hétéroclite. (…) il faut choisir un cahier, dont le nombre de pages, blanches ou non, lignées ou pas, au format préféremment inférieur à A4, est néanmoins laissé au libre choix des jouerus. se munir d’un ou plusieurs tubes de colles (…).

co-auteur mathieu renard

Cette boite contient les 30 premiers numéros de la revue en 4 images, 7 textes de Philippe Bissières glissés dans certains numéros et l’index des revues.

Céline Duval constitue depuis de nombreuses années un fond iconographique composé de photographies : les siennes mais aussi des clichés amateurs, des cartes postales, des images découpées, etc. Penser, classer, ordonner, remettre en circulation ces images à travers toute sorte d’imprimés en s’attachant à la fois aux stéréotypes ou aux standards que ces photographies véhiculent et à la possibilité d’une écriture par le montage d’images. Entre 2001 et 2009 cette démarche a notamment donné lieu à l’édition de la Revue en 4 images.

Dans ce livre, Céline Duval joue de l’association de photographies d’amateurs trouvées aux puces. En dépit de l’anachronisme des images, Le temps d’un été s’appréhende comme l’album photo de nos vacances, dans lequel on retrouve ces moments de temps libre, de rencontres et d’érotisme qui donnent à l’été un air si particulier.

Tom, neveu de Céline Duval, réalisé des collages et dessins à partir de magazines féminins. Tirage illimité et numéroté.

Tom, 7 ans, a réalisé des collages et dessins à partir de magazines féminins.

Une suite de photos de numéros (impairs) d’habitations prises en août 2005 à Amsterdam, tous dans la même rue « Kloveniersburgwal ».

Une série de photos de famille prises de dos.

Collections d’images au format carte postale s’intéressant à montrer comment le réel est (dé) construit par l’image. La carte postale est une véritable invention du monde de la part du photographe et de l’éditeur. Les images présentées dans cette édition se caractérise par l’ajout de « premiers plans » (fleurs, fruits, bites d’amarrage, cactus, etc) : des images de fictions pour vendre un paysage.

À partir d’une photographie anonyme reproduite à la fin du livre et montrant un groupe d’enfants empilant des modules en bois, Céline Duval fait rejouer la scène à deux protagonistes, en couleurs et avec le jeu « Badaboum! ». En onze plans photographiques, la chute des différentes combinaisons de modules semble imminente.

7 numéros réalisés avec Hans-Peter Feldmann. Cahiers agrafés, format différent pour chaque numéro, n&b et quadri.

La Documentation Céline Duval est à la source de cette édition réunissant des photos de magazines, de quotidiens et de prises de vues des auteurs. Ce qui se trame a fait l’objet d’une commande de recherche documentaire réalisée sur un an. Les pages de gauche ( «lecteurs») associent des vignettes extraites de magazines et des prises de vue de Céline Duval et Philippe Bissières. Les photos de lecteurs prises par Philippe Bissières l’ont été pour la plupart sur le trajet d’un jour, des Champs Élysées à la Place des Vosges. Les pages de droite («lectures») sont des agrandissements de photos parues dans la presse, Libération pour la plupart. La photo de couverture (AFP) illustre le conflit historique du Parisien Libéré avec le Syndicat du Livre dans les années 70. Feuille de calque avec les crédits photos en fin d’ouvrage.