Philippe Cazal
Des mots et des groupes de mots sont identifiés à la lecture des journaux Le Monde et Libération. Il proviennent de l’actualité des titres et des sous-titres. Ils sont découpés au fil des semaines puis stockés en vrac. Par la suite, il sont étalés sur une surface plane pour en faciliter la lecture d’ensemble et procéder à des choix, afin de constituer des listes. Chaque liste, de dimension variable, est retranscrite sur ordinateur avec une typographie neutre et unique.
2000
21,5 x 12,5 cm
Broché
offset noir et blanc sur papier de couleur rouge et orange
1000 exemplaires
Pochette contenant un dépliant de 3 pages imprimées recto verso + le carton d'invitation à l'exposition Show Room dans les locaux de la société Cicéro photocomposition. Texte français/anglais.
Textes de l'artiste. Chemise cartonnée à rabats contenant 7 planches imprimées, titre sur bande papier imprimée.
Texte d'Olivier Zahm "Tableau mode d'emploi". Dépliant 3 pages. Manuel explicatif pour le montage du multiple table/tableau livré en kit.
Tarbes
21 x 27 cm
Offset couleur
édition français/anglais
et français/espagnol, chacune tirée à 500 exemplaires.
La revue « Public », créée en 1983 par Philippe Cazal, compte quatre numéros. Elle est construite sur le modèle des magazines de mode, en laissant une large part aux publicités, parfois conçues comme des oeuvres. Le n°1 présente en couverture une œuvre de Daniel Buren. Le numéro spécial « Il n’y a pas d’art français » fait, quant à lui, valeur d’exposition. En effet, le soir du vernissage les artistes étaient bien présents mais les salles d’exposition étaient vides. Les visiteurs étaient simplement invités à repartir avec le numéro de la revue.
Membre d’UNTEL de 1975 à 1980, éditeur de la revue PUBLIC, Philippe Cazal (né en 1948 à La Redorte) était « peintre et sculpteur lorsque (il) a pris la décision d’être artiste ». Il construit depuis son travail entre texte, image ou signe.
Publié a l’occasion de l’exposition « Malaise au club » à la Galerie J. et J. Donguy en 1984. Avec un entretien de l’artiste par Jean-Francois Bory.