RAPHAËL ZARKA
UNE JOURNÉE SANS VAGUE CHRONOLOGIE LACUNAIRE DU SKATEBOARD 1779-2005
PARUTION 28 NOVEMBRE 2006 – 112 PAGES
50 exemplaires sont accompagnés d’un tirage photographique (Lambda,
12,8×18,8 cm) original numéroté et signé de l’artiste constituant les
tirages de tête de cette première édition. Sous forme de coffret.
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Découverte de paysages, production de formes, usage transversal et
réappropriation de parcelles du quotidien, voilà quelques-uns des axes
qui définissent le skateboard en tant qu’activité. Dans une position
qui n’est pas sans rappeler l’intérêt d’artistes tels que Dan Graham ou
Robert Smithson pour les cultures populaires, Raphaël Zarka se
documente et écrit au sujet du skateboard depuis plusieurs années.
Après une approche anthropologique du skateboard ( La Conjonction
Interdite , 2003), D’une Journée sans vague… décrit l’évolution de
cette pratique de ses origines aquatiques jusqu’à l’ambivalente
popularité médiatique dont elle jouit depuis quelques années.
Tout aussi lacunaire qu’elle puisse être, cette chronologie du
skateboard est, sans précédant, le seul ouvrage sur ce thème disponible
en langue française.Ce texte hybride écrit par un artiste, ne s’adresse
aucunement aux seuls adeptes du skateboard; écrit dans un style sobre
et accessible pour tous, il s’apparente à ce que les anglosaxons ont
nommé les « Cultural Studies », l’étude (socio-historique) des cultures
minoritaires ou populaires. Sa singularité est liée au point de vue de
l’auteur, artiste et non historien.
Un index détaillé permet une lecture non linéaire du texte et fait de
ce livre une véritable petite encyclopédie du skateboard.
EXTRAITS
1779
Resolution et Discovery accostent dans la baie de Karakakooa sur la
Grande île d’Hawaii. Le Capitaine James Cook et son lieutenant James
King sont les premiers à décrire les coutumes des hawaiiens dont celle
du he’e nalu qui consiste à glisser (= he’e) sur une vague (= nalu)
debout sur une longue planche en bois.
2005
En novembre paraît le 300e numéro de Thrasher . Le magazine ne revient
pas cette fois-ci sur l’histoire du skateboard et laisse aux plus
obstinés des lecteurs le soin de rédiger selon leurs moyens, les plus
lacunaires des chronologies.
L’AUTEUR
Raphaël Zarka est né à Montpellier en 1977, il est diplômé de la
Winchester School of Art (Angleterre) et de l’École nationale
supérieure des beaux arts de Paris. Depuis 2002 son travail qui
comprend sculptures, photographies et vidéos est exposé en France dans
diverses expositions collectives et personnelles. Le projet Pentacycle
, réalisé en collaboration avec Vincent Lamouroux, vient de rentrer
dans les collections du Frac Franche-Comté.
Le skateboard occupe une place privilégiée au sein du travail de
Raphaël Zarka qui lui a consacré une première étude, La Conjonction
Interdite , publiée par les éditions Moinsun à Marseille (2003) puis
dans une version légèrement raccourcie dans le numéro cinq de la revue
Trouble (Presses du Réel, 2005).
À ce texte théorique fait suite D’une journée sans vague, Chronologie
lacunaire du skateboard , dont l’approche est cette fois historique. Un
troisième et dernier volet, une approche esthétique du skateboard, est
actuellement en cours de réalisation.
En tant qu’essayiste, Raphaël Zarka se place dans une lignée d’artistes
de Robert Smithson à Rodney Graham en passant par Dan Graham et
Philippe Parreno, pour qui l’œuvre d’art et le travail du plasticien ne
sauraient se limiter à une approche physique du monde.