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IN GOD WE FUCK

HISTORIQUE
«In God we Fuck» est la synthèse nietzschéenne du projet «La Petite Guerre (suite)». Le choix du motif ou de l’illustration s’inspirent des broderies que l’on trouve au dos des blousons des motards (pas fréquentables). Ses broderies sont généralement produites en série. En règle générale, ce type de broderies regroupe un ensemble d’individus autour d’un mythe mécanique (ex : Harley Davidson) et d’une conception de la vie libre, sans limite et rebelle.

L’écusson «In God we Fuck» est disposé dans un sachet en plastique (A4) avec une fiche explicative (Description et Analyse). La dimension de l’écusson est d’environ 21 X 24 cm.

ANALYSE
In God we Fuck est une invention lexicale. Cette locution crée une tension entre une insulte (Fuck) et une terminologie
d’ordre religieux (God). L’enjeu consiste à détourner la sentence que l’on trouve sur tous les billets de banque américain : «In God we trust».

L’exercice prend corps dans la création d’une «icône négative». L’icône se confronte à l’imagerie Franc-Maçon (imprimée sur le billet de banque américain). Les éléments iconographiques sont transposés de la façon suivante : Pyramide/Cerveau, OEil/Flamme — matière (la pierre de la pyramide opposée à la flamme) + organe (l’oeil opposé au cerveau).

L’image, se référant à l’anatomie médicale, ainsi que la phrase In God we Fuck s’opposent dans les termes à l’esprit de la sentence américaine. Au carrefour de ces deux symboles (in god we trust et in god we fuck), il s’agit de confronter les valeurs démocratiques d’un état séparé des institutions religieuses à un état utilisant Dieu comme témoin.