Aleksandra Mir
Sept affiches dépliantes, avec un texte de Martin Herbert.
Publié à l’occasion de l’exposition éponyme au M – Museum, Louvain, de novembre 2013 à février 2014.
25 x 35 cm
Ce livre prend appuie sur les désastres culinaires de l’expérience personnelle d’Aleksandra Mir. L’artiste invite 1000 personnes à travers le monde à lui envoyer des conseils sur tout ce qu’il faut éviter voire même ne pas faire pour chaque recette.
Ce livre est donc un recueil de recettes inédites ne donnant pas les gestes et conseils à suivre pour réussir une recette mais les gestes à ne pas faire pour ne pas rater ses recettes.
« The moment right now, it’s a tragically regressive time we live in, you know. We just grounded the Concorde. Where’s the future? We’ve lost the future. It’s like we don’t even have a need of the future in a way that the last century was all about it…I’m very jealous of an era where people were inventing something so beautiful as the Concorde and thinking that’s the next step. I’m jealous of an era when people thought, « let’s finally go to the Moon ». How insane is it to think like that ? Cold War or not, somebody had to believe that could work, then the propaganda, and then people went, probably for the hell of it. The future isn’t as optimistic as it once was, so people don’t aestheticize it like they once did. It’s not looked at so sanitarily, so neat and clean. I’ve made a poster at home. You know the iconic image of Che Guevara, the black and red graphic of his face ? I think it is the perfect graphic, the best graphic ever made. I cut a Concorde out and put it over his head so it’s Che looking up and the Concorde going by. Both are dead, maybe obsolete. How can two once so powerful ideas relate back to us in a productive way now ? Maybe by not expecting too much from them but by gently following their trails. » Aleksandra Mir.
Zürich
30 x 22 cm
72 p.
Carte géographique pliée sous couverture + cahier de texte
Sous la direction de Mirjam Varadinis, texte de Ken Hollings
Une réinterprétation du thème des fleurs, au-delà de ses connotations symboliques et psychologiques traditionnelles : un livre d’artiste associant des légendes suggestives à des empreintes végétales formant des fleurs en couleur. Des relations à la fois sociales et romantiques apparaissent ainsi entre le pavot, l’orchidée, une variété de rose et les mots insecurity, doubt, fatigue, betrayal ou reconciliation.
Combinant des styles et techniques artistiques rudimentaires et sophistiqués – des empreintes réalisées à partir de fruits et de légumes rustiques provenant de marchés locaux, un lettrage élégant rappelant un monde suranné –, cet ouvrage invente un code botanique totalement nouveau et singulier, naïf, complexe et coloré, à mille lieues de l’esthétique des flores classiques et des décorations florales bourgeoises.